Post-Production

Post-Production

Deux étapes de post-production ont été nécessaires : la première portait sur l’équilibre musical et l’authenticité des auralisations, la seconde sur l’ajustement du spectre global du concert aux différents formats de diffusion. Pour garantir cette authenticité, les ingénieurs du son se sont appuyés sur des enregistrements de référence captés in situ lors des sessions d’enregistrement. Ils ont ajusté les gains de mixage des musiciens avant la convolution, de manière à ce que l’auralisation finale, rendue depuis la position du micro de référence, reflète l’équilibre des voix tel qu’il était perçu dans les prises originales.

Exemple de projet Pyramix utilisé lors des sessions de mixage.

La seconde étape a donné lieu à une série de sessions, chacune dédiée à un l'export du format ambisonique à un format de diffusion spécifique (binaural, transaural, 5.1, etc.). Par exemple, la création du DCP Dolby Atmos pour les projections en salle a nécessité une demi-journée de travail dans un studio agréé.

Mastering Dolby Atmos chez Poly Son avec La Puce à l’oreille.

Diffusion

Pour faciliter la diffusion, l’auralisation ambisonique a été décodée pour un large éventail de formats multicanaux. À l’exception de la version DCP Dolby Atmos, tous les autres formats ont été générés à l’aide de Panoramix ou Transpan, deux outils reposant sur la bibliothèque Spat5. Transpan a été utilisé pour produire la version transaurale, destinée aux utilisateurs sur ordinateurs portables ou systèmes stéréo 2.0. Panoramix a été utilisé pour tous les autres exports multicanaux (5.1, 7.1, 9.1, etc.), ainsi que pour la version binaurale.

Session de décodage transaural.

La version binaurale a été conçue principalement pour les plateformes de diffusion en ligne (YouTube, Vimeo, etc.). Un soin particulier a été apporté à la restitution d’une expérience spatiale précise et immersive, malgré les limites d’un rendu non individualisé. Le décodage binaural a été réalisé à l’aide de l'HRTF 1032 issue de la base LISTEN, sélectionné car elle était la plus fréquemment évaluée comme la meilleure lors d’études perceptives antérieures sur les HRTFs.

Projets Reaper et Panoramix utilisés pour les décodages 7.1, 5.1, binaural, etc.