Graphismes

La création visuelle du film repose sur des modèles 3D de la cathédrale Notre-Dame de Paris, qui ont évolué au fil du temps. Depuis sa construction jusqu'à l'époque moderne, cinq grandes périodes de modifications architecturales intérieures (chœur, jubé, pavage, vitraux, orgue, statuaire) ont été identifiées. Ces cinq modèles 3D deviennent ainsi le décor de la présentation musicale et cinématographique des onze œuvres sélectionnées.

Vue intérieure de la maillage de la cathédrale dans Blender.

Rendu final dans Unreal.

Initialement développés par Sunmetron pour l'équipe acoustique, ces modèles ont ensuite été raffinés et modifiés par Dada ! Animation afin de les adapter à une présentation cinématographique. Tous les efforts ont été faits pour rendre les modèles historiquement précis, avec l'aide du comité scientifique, tout en respectant le budget de production des projets de recherche. L'objectif est donc de fournir au public une perspective sur l'évolution de l'architecture et des conditions décoratives de la cathédrale au fil du temps, tout en acceptant certaines imperfections dans le modèle géométrique.

Chaque œuvre est l'occasion d'un court métrage unique : la caméra parcourt le bâtiment, baigné de lumières changeantes et spécifiques, célébrant les merveilles architecturales et artistiques de Notre-Dame. Les onze courts-métrages sont combinés en un seul long-métrage, formant un concert virtuel unique, sous la forme d'un film immersif avec audio 3D.

Vue intérieure de la maillage de la cathédrale dans Blender.

Rendu final dans Unreal.

La présence des musiciens est représentée par des particules animées. Cette décision artistique a été prise afin d'éviter les nombreux problèmes liés à la création d'avatars humains réalistes à un niveau de réalisme comparable à celui du modèle architectural. De cette manière, la présence des musiciens est maintenue grâce à des postures et animations représentatives qui répondent aux pistes audio correspondantes de chaque musicien.

En raison des sensibilités variables des micros, des niveaux d'enregistrement et des dynamiques propres à chaque enregistrement, des ajustements manuels ont été nécessaires sur les automatismes du signal audio analysé pour obtenir des animations qui semblent vivantes et réactives pour chaque interprète.